LES PANIERS DE YOLANDE

LES PANIERS DE YOLANDE

la predication : DEFAITES OU VICTOIRES

La prédication   

 

J'aimerais transcrire ici la prédication du pasteur stagiaire E.F. (ceci d'après la cassette d'enregistrement et avec l'autorisation du prédicateur

accordée à condition de ne pas citer son nom).

 

Cette prédication, donnée au culte du 30 Juillet 2000 (juste avant mon témoignage) développe le sujet de l'épreuve et ces paroles coulaient en moi pour me conforter dans une position de victoire.

 

«  Chant :

 

Tu n'es pas seul, toujours quoi qu'il advienne,

Aux jours heureux, comme en l'adversité,

Tu n'es pas seul.

Mets ta main dans la sienne,

Ton âme gardera sa sérénité, son assurance.

La grâce et le bonheur, avec la paix du cœur,

Resteront près de toi toute la vie  (gloire au Seigneur !)

Tu n'es pas seul, la présence bénie du Prince de la Paix

T'assure la joie.

 

Ce sont là des paroles exceptionnelles. Assurer la joie au sein des moments heureux, on le comprend, mais même dans l'adversité ! Gloire au Seigneur !

La joie de la présence de Dieu, du salut que Dieu nous accorde.

 

Le titre de la méditation de ce matin est :

 

VICTOIRES OU DEFAITES ?

 

Victoire ou défaite ? La question est celle-ci : « puis-je vivre en tant qu'enfant de Dieu dans la victoire ou suis-je contraint de m'installer dans la défaite ? de baisser la tête, de prendre peut-être des coups ? Je disais « de laisser des plumes » dans la mêlée et de subir l'oppression ?

 

Victoire et défaite  deux mots qui rencontrent bien souvent le chemin de nos vies chrétiennes et qui se retrouvent aussi dans nos bouches ; quelquefois remplies d'espoir ou bien alors tenues dans l'abattement.

 

J'aimerais, peut-être pour commencer, vous apporter quelques définitions de ces mots et de ceux qui tournent autour.

 

Le mot défaite c'est perdre. Perdre une bataille. Perdre un combat. Perdre une guerre. Essuyer un revers. Connaître un échec.

 

Il y a aussi cette expression « être défait ». C'est être abattu, épuisé, altéré, ou alors affaibli jusqu'à (dit le dictionnaire) être défiguré, défiguré par la fatigue, l'émotion. C'est être finalement, tributaire de la réaction de nos sens, de nos sensations.

 

Défaire c'est mettre en désordre – mettre en déroute.

 

Le défaitisme c'est un état d'esprit. C'est l'état d'esprit de ceux qui ne croient pas, qui ne croient plus à la victoire possible et qui préconisent alors l'abandon du combat.

 

Défaillir : c'est perdre momentanément ses forces physiques ou morales, au point de marquer le pas – de baisser les bras.

 

La victoire : C'est connaître une issue favorable à une situation, une bataille, une guerre. La victoire c'est gagner. La victoire c'est avoir du succès. Un succès remporté dans un combat, dans une lutte.

 

Dieu a donné la victoire à Josué quand il lui a dit « Tu auras du succès dans tes entreprises ». Bien entendu, il y avait une condition à cette victoire, à ce succès. Il y avait une condition de fidélité à Dieu et de recherche de la volonté de Dieu pour sa vie et pour son cœur à travers la Parole de Dieu.

 

Dieu offre la victoire à ceux qui le suivent –Gloire au Seigneur !- Il nous rend plus que vainqueurs nous dit la Parole de Dieu.

 

Il est question dans la définition de « victoire » aussi de chanter, de crier victoire c'est-à-dire d'annoncer triomphalement un succès et ceci même à l'avance ! Gloire au Seigneur !

 

La Bible nous a laissé tant d'exemples où les hommes de Dieu ont crié et chanté la victoire de Dieu, notamment quand il s'agit de Psaumes, puisque les psaumes sont des cantiques, des chœurs célébrant la gloire de Dieu ; alors, il y a ces hommes de Dieu qui ont aussi proclamé la victoire de Dieu à l'avance pour leur vie.

 

Je vais vous lire la Parole de Dieu ce matin.

 

On va lire le psaume 20 en entier :

 

Au chef des chantres – psaume de David

 

Que l'Eternel t'exauce au jour de la détresse,

Que le nom du Dieu de Jacob te protège !

Que du sanctuaire, il t'envoie du secours,

Que de Sion, il te soutienne !

Qu'Il se souvienne de toutes tes offrandes,

Et qu'il agrée tes holocaustes !

Qu'il te donne ce que ton cœur désire

Et qu'Il accomplisse tous tes desseins !   (tous tes projets)

Nous nous réjouirons de ton salut,

Nous lèverons l'étendard au nom de notre Dieu !

L'Eternel exaucera tous tes vœux

Je sais déjà (Je sais à l'avance, dit le psalmiste)

que l'Eternel sauve son oint

Il l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure

Par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s'appuient sur leurs chars

 

(commentaire pendant la lecture : c'est-à-dire qu'ils regardent à leur puissance, à ce qu'ils ont à leur disposition. Ils espèrent en leurs capacités, dans les capacités que les hommes et le monde leur offrent, alors ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux) -

 

Ceux-là sur leurs chevaux ;

Eux, ils  plient et ils tombent ;

Nous, nous tenons ferme et restons debout – Gloire au Seigneur ! –

Eternel, sauve le roi !

Qu'il nous exauce, quand nous l'invoquons !

 

Amen !

 

Je sais déjà que l'Eternel sauve son oint, dit David !

 

Je vous citerai d'autres psaumes et d'autres passages dans la Parole de Dieu ; sans les chercher, écoutez.

 

Psaume 56 V.10 :

Mes ennemis reculent, au jour où je crie ;

Je sais que Dieu est pour moi.

 

Psaume 119 :v.75

Je sais ô Eternel ! que tes jugements sont justes ;

C'est par fidélité que tu m'as humilié.

 

Psaume 135 :5

Je sais que l'Eternel est grand,

Et que notre Seigneur est au-dessus de tous les dieux.

 

Psaume 140 :13

Je sais que l'Eternel fait droit au misérable,

Justice aux indigents.

 

Ecclésiaste 8 :12

Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu'ils ont de la crainte devant lui.

 

Jean 11 :21

Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort, mais maintenant même, Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.

 

Romains 14 :14

Paul dit ceci « je sais et je suis persuadé par le Seigneur »

 

Philippiens 1 :19

Je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l'assistance de l'Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente et mon espérance, que je n'aurais honte de rien mais que , maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort ; car Christ est ma vie et la mort m'est un gain.

Mais s'il est utile pour mon œuvre (pour mon travail que Dieu m'a confié) que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés : j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur, mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair.

Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour votre avancement et pour votre joie dans la foi afin que, par mon retour auprès de vous, vous ayez en moi un abondant sujet de vous glorifier en Jésus-Christ » Amen

 

Dernier texte : II Tim. 1 :12

C'est à cause de cela que je souffre ces choses, mais je n'en ai point honte car JE SAIS en qui j'ai cru et je suis persuadé qu'il a la puissance de garder mon dépôt jusqu'à ce jour-là.

 

 

Oh ! dans ces quelques versets de la parole de Dieu, cette Parole que vous avez entre les mains, combien d'affirmations, de proclamations, de victoires. C'est le langage de la foi. JE SAIS déjà que l'Eternel sauve son oint. JE SAIS que Dieu est pour moi. JE SAIS que tes jugements sont justes. JE SAIS que l'Eternel est grand.

JE SAIS que l'Eternel fait droit au misérable, justice aux indigents, à ceux à qui on fait injustice parmi les hommes. JE SAIS que l'Eternel donne le bonheur à ceux qui le craignent. Maintenant JE SAIS que ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera, il t'exaucera. JE SAIS que cela tournera à mon salut. JE SAIS en qui j'ai cru et JE SUIS PERSUADE par le Seigneur. Amen !

 

On a entendu les paroles de ces hommes. On les a reçues peut-être ce matin. Peut-être dans ces paroles, il y avait une parole de Dieu pour toi, dans ta situation. Dieu te dit peut-être qu'Il te fait justice. Dieu te dit qu'il et grand. Il te rappelle ce qu'il est. Mais toi, ce matin, mon frère, ma sœur, que sais-tu de ton Dieu ? que sais-tu de son œuvre ? que sais-tu de ses plans ?  Ce matin, dans sa présence, de quoi es-tu persuadé ? dans ta foi, crois-tu Dieu capable, suffisant ?  Sais-tu qu'Il est grand, comme nous l'avons lu, qu'il est bon et que sa bonté se renouvelle chaque matin à notre égard ?  Et donc qu'elle se renouvelle ce matin pour nous qui sommes réunis dans ce culte.

 

Il y a ici, deux directions opposées. Deux attitudes contraires et deux résultats inverses : victoire ou défaite. Dans les deux cas et à travers les définitions que nous avons apportées ensemble à ces mots, il est parlé, vous l'avez remarqué, de combats, de luttes, de bataille, de guerre. Ne sommes-nous pas justement, frères et sœurs, en lutte et en guerre ? N'avons-nous pas un adversaire ? Mais, également, ce matin, n'avons-nous pas un protecteur CONTRE l'adversaire ? Ne l'oublions pas ! ne regardons pas qu'à l'adversaire, mais regardons à celui qui est avec nous contre l'adversaire.

 

Le psaume 32 dit « tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, tu m'entoures de chants de délivrance » ! on pourrait dire : 'de proclamations de victoire ! On voit ici que le langage de la victoire ne vient pas d'une méthode – la méthode Coué par exemple – où l'on voudrait se persuader qu'on a la victoire, alors on va se le répéter, NON ! mais ce chant de victoire, cette proclamation de victoire, elle vient de Dieu, de sa présence. Il est dit : « tu m'entoures ».

 

Un autre passage de la bible nous dit : « tu m'entoures par devant, par derrière, tu es à mes côtés, tu m'entoures alors de chants de délivrance.

 

Le psaume 71 v.3 dit : « sois pour moi un rocher qui me serve d'asile, où je puisse toujours me retirer ! tu as résolu de me sauver, car tu es mon rocher et ma forteresse.

 

Psaume 119 :114 : tu es mon asile et mon bouclier, j'espère en ta promesse.

 

Le langage de la défaite me fait penser aux paroles de découragement de Satan envers le peuple de Dieu « es-tu certain que Dieu a réellement dit ? »  « oh ! tu n'y arriveras pas ! » « ce n'est pas possible pour toi » « vous allez tous mourir dans cette affaire » etc..

 

Le langage de la victoire me semble être celui de Dieu de MON Dieu et de la FOI placée en Dieu, une foi qui déplace les montagnes, montagnes de difficultés et puis qui nous donne de regarder à Dieu pour supporter les épreuves, sans défaillir.

 

Dans I Jean 5 :4 il est dit ceci : « parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde » ! Gloire au Seigneur ! Amen ? …  J'ai cru que cela ne vous faisait pas plaisir de triompher ….

 

Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, nous dit ce texte, et la victoire qui triomphe du monde c'est notre foi.

Une autre traduction dit : « le moyen de remporter la victoire, c'est notre foi ». Tout ce qui est né de Dieu, TRIOMPHE, nous dit ce texte.

Nous, enfants de Dieu, réunis ce matin pour louer et adorer le Seigneur, nous sommes tous nés de Dieu. Je le crois ; par son Esprit nous sommes nés de nouveau. Si nous n'étions pas nés de Dieu, nous ne serions pas ses enfants, nous serions encore étrangers à sa Vie et à ses promesses, MAIS nous sommes ses enfants, son peuple,  Amen ?

 

Nous sommes là parce qu'Il a fait une œuvre en nous.

 

Es-tu né de nouveau, mon frère, ma sœur ?

 

Alors, si tu es né de nouveau, tu es né pour entrer dans la victoire, pour triompher de la part de Dieu. C'est une bonne nouvelle. Pourtant, il me semble que je peux entendre quelques murmures qui expriment cette pensée : c'est facile à dire ! mais – peut-être, que lui, il ne vit pas ce que je vis, ou ce que j'ai vécu, pour parler de la sorte.

 

C'est vrai, il faut nous entendre sur ce que nous appelons défaite et victoire. Nous en avons déjà la définition, nous savons comment Dieu parle. Je dirais que Dieu est positif.

 

Dans II Cor.1 :20 il nous est dit que c'est en Lui qu'est le « oui »

 

Nous savons pareillement comment parle Satan. Je dirais : il est négatif. Il est même  le père du mensonge. On pourrait paraphraser le texte sur Dieu et dire : « c'est en Lui, Satan, qu'est le NON ».

 

Nous savons donc ces choses. Et nous, maintenant, entre les deux où nous situons-nous ? Comment employons-nous ces mots : victoire et défaite dans notre marche spirituelle ? Qu'expriment-ils au dedans de nous ? quelles sont les défaites que nous appelons défaites et inversement ?

 

Chaque fois que quelque chose ne va pas, que nous perdons quelque chose, que la souffrance nous atteint, c'est une défaite, un échec, une épreuve conduisant quelquefois à l'abandon, en tous cas bien souvent au défaitisme, au découragement.

 

La société et le confort que nous connaissons nous ont empêchés d'apprendre à nous battre, à résister, à opposer à l'adversaire nos forces, à refuser l'état de fait comme irréversible, ou alors à accepter effectivement telle ou telle situation pour, à travers elle, en tirer leçon, force, en ressortir différent, mûri, transformé, en tous cas toujours meilleur. Voilà en tous cas ce que Dieu appelle une victoire dans nos vies : changer, avec SA force et par SA GRACE, le mal en bien. Ce qui aurait détruit, pour que ça puisse construire, savoir que finalement toutes choses concourent , travaillent, ensemble, en nous, et je dirais même autour de nous, à se rejoindre pour servir, contribuer au bien, à la victoire, au progrès, au développement, de celui qui aime Dieu.

 

Vous savez, on pourrait dire en tant qu'enfant de Dieu, que plus rien n'est jamais inutile, tout peut être transformé par le chrétien rempli de foi en

expériences, je dirais transcendantes, qui nous amènent plus loin, qui nous élèvent.

 

Paul dira aux romains chapitre 8, verset 28 : Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés SELON son dessein, selon son plan, car ceux qu'Il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils.

 

Un peu plus loin, au verset 31 « que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, mais alors QUI sera contre nous, lui qui n'a point épargné don propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec Lui. QUI accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie. QUI les condamnera ? Christ est MORT, bien plus il est ressuscité, il est à la DROITE de Dieu. Il intercède pour nous. Il défend notre cause. Qui nous séparera de l'amour de Christ, sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, la nudité, le péril, l'épée, selon qu'il est écrit : c'est à cause de toi qu'on nous met à mort tout le jour, qu'on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie, au massacre, mais dans toutes ces choses, nous sommes PLUS QUE VAINQUEUR par celui qui nous a aimés et qui nous aime encore. Gloire au Seigneur !

 

Pourquoi ? parce que j'ai l'assurance, dit l'apôtre, Il proclame ! J'ai l'assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes  -   que je vois, qui sont réelles, que je ne peux pas nier, qui sont devant moi, qui font mon quotidien  -, ni les choses à venir  - peur de l'avenir -,  ni les puissances, ni la hauteur, ni la  profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.    Amen !

 

Finalement, la victoire c'est de SAVOIR que rien ne nous séparera de l'amour de Jésus. Rien ne nous séparera de cette union avec le Seigneur. Il y aura beau avoir la tempête, l'épreuve, la difficulté, tout ce qui a été énuméré, RIEN ne nous séparera de l'amour de Dieu en Jésus-Christ. CELA c'est une GRANDE VICTOIRE.

 

Dieu veut tous nous conduire à tenir ce langage, dans toute circonstance, bonne ou mauvaise. Paul dira (toujours aux romains chap.12, v.21) : « Ne te laisse pas vaincre par le mal  - ou par ce qui te semble être un échec – mais SURMONTE (c'est-à-dire monte au-dessus, passe au-dessus, c'est le mal qui t'écrasait, qui était sur ta tête, mais maintenant, toi, inverse, passe au-dessus de ce qui était sur ta tête, inverse les choses, passe au-dessus) - surmonte le mal par le bien.

 

Esaïe 5 :20 nous dit : Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, etc.. C'est vrai que c'est valable pour le péché, pour les œuvres des ténèbres que nous dénonçons toutes, mais c'est également valable pour notre vision des choses. Si nous appelons défaite ce que Dieu permet pour notre bien et pour notre édification, si nous tenons le langage de la défaite, donc celui de notre adversaire qui vient produire en nous les murmures, la rébellion, l'abandon, ne faisons-nous pas alors aussi les œuvres des ténèbres, que nous dénoncions unanimement quelques instants plus tôt ?

 

David a aussi changé la victoire en défaite pour tout un peuple, nous dit la bible. Dans II Samuel 19 :2 il est dit « et la victoire, ce jour-là, fut changée en deuil pour tout le peuple. Car en ce jour, le peuple entendait dire « le roi est affligé à cause de son fils ». Une autre version dit : « et ce jour-là, les soldats, au lieu de célébrer la victoire, furent accablés de tristesse ».

 

 Ils venaient de vivre littéralement – derrière ce mot victoire – une délivrance par Dieu. Ils venaient de vivre le secours de l'Eternel, un salut dans un sens spirituel, parce que ce combat, dans ce contexte, entre Absalon qui voulait prendre le trône – l'homme orgueilleux – et David, l'homme selon le cœur de Dieu, n'était pas qu'un simple règlement de compte, mais cette guerre avait une portée spirituelle. C'était encore une des étapes du plan de Dieu pour conduire à l'œuvre de l'agneau, étape que Satan essayait d'anéantir  derrière des allures de conflit familial.

 Et au lieu de se réjouir de la grande victoire de l'Eternel et du triomphe des plans de Dieu pour l'humanité, David, homme de la même nature que nous, s'est mis à considérer ce qu'il perdait – et c'est vrai qu'il perdait – je dirais qu'il s'est mis à considérer ce qui le touchait de près.

 

Nous appelons, nous, défaite tout ce qui nous donne l'impression de perdre quelque chose ou ce qui nous fait mal, parce que nous regardons à nous-mêmes et non plus alors au plan de Dieu qui s'accomplit derrière tel ou tel événement.

 

Satan est capable ainsi de nous focaliser sur une dispute, sur des paroles, des mots, sur un conflit dans un couple, entre parents et enfants. On vit cela comme un échec, au lieu de dire, mais à travers ces choses, Seigneur, amène la victoire de Christ : la réconciliation, le pardon, le règlement des problèmes intérieurs, et triomphe ! alors que Satan voudrait nous détourner du vrai combat !

 

Je vais prendre dans la parole de Dieu, quelques exemples de victoires, que nous aurions appelées, si nous les avions traversées, soit victoire, soit défaite. Cela dépend de notre regard et de notre état de cœur.

Dans Romains 5 :1, il est dit « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ à qui nous DEVONS D'AVOIR EU PAR LA FOI ACCES A CETTE GRACE dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l'espérance de la Gloire de Dieu. »

 

« Bien plus –dira l'apôtre – nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit …. LA PERSEVERANCE et la persévérance …. LA VICTOIRE DANS L'EPREUVE. »  Une autre traduction dira : « l'affliction produit la résistance à l'épreuve et la résistance à l'épreuve, la VICTOIRE. » Une autre traduction dira : « cela produit l'EXPERIENCE » et une autre traduction encore dira : « cela produit LA FIDELITE éprouvée et cette victoire produit l'espérance, or l'espérance ne trompe point parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »

 

Dans Romains 5, le mot « épreuve » vient d'un mot grec qui veut dire victoire, épreuve, passer une épreuve, un examen. Eprouver, obtenir la preuve, contrôler la valeur, l'expérience.

Le Saint-Esprit veut donc nous dire ici que l'épreuve, l'affliction, n'est pas un échec, mais une victoire ou – plus exactement -  le chrétien peut, par la puissance de Dieu, l'espérance et la foi qui l'habitent, donner à l'épreuve une note de victoire avec Dieu. Dieu pour appui, Dieu pour soutien, pour consolation, pour force, et surtout - par l'expérience qu'il va retirer en passant par ce chemin – pour la fidélité et la foi qui aura été éprouvée et qui ressortira épurée de toute impureté, de toute faille. La résistance à l'épreuve qui conduit à la victoire DANS l'épreuve.

 

Si je vous disais que, dans le camp de Juillet que nous venons de vivre auprès des jeunes – Dieu a sauvé. Dieu a réconcilié. Dieu a guéri, baptisé dans le Saint-Esprit, délivré de la cigarette et, notamment, un soir, Il nous a visités pendant 3 heures, dans la prière où les jeunes n'ont pas vu le temps passer, où Dieu est venu au milieu de nous. Vous me direz, sans hésitation, mais quelle victoire ! mon frère ! pour Dieu dans ces jeunes vies !

 

 

 


Si je vous disais maintenant que par la maladie, ou à travers les persécutions, ou à travers les difficultés, les larmes, même la mort, la souffrance, le frère untel ou la sœur unetelle est un modèle de foi et de persévérance, qu'il (qu'elle) est un objet de consolation pour ceux qui passent par la même épreuve ou que la sœur unetelle a été, par exemple, un témoin fidèle de Dieu en tous temps, jusqu'au bout, sans le renier, mais en confessant sans cesse Son Nom et Sa victoire, me diras-tu encore : «  c'est une victoire » ?  ou alors diras-tu c'est une défaire, puisque la difficulté est là ?  Tout dépend de ton regard : tourné vers toi, vers ce que produit quelquefois la souffrance,  ou tirer la gloire pour Son Nom en chaque situation.

 

Ecoutez encore cet exemple flagrant pour les conséquences qu'un tel choix a engendré. Dans II Chroniques 13 :18 il est dit ceci :

« Les enfants d'Israël (tous sont du peuple de Dieu, vous avez remarqué), mais les enfants d'Israël furent humiliés, c'est-à-dire écrasés, leurs épreuves sont passées au-dessus d'eux, ils furent humiliés en  ce temps, et les enfants de Juda remportèrent – eux – la victoire, parce qu'ils s'étaient appuyés sur l'Eternel, le Dieu de leurs pères.

 

Une autre traduction dit ceci : à cette occasion-là, les israélites furent humiliés, tandis que les Judéens triomphèrent parce qu'ils s'étaient appuyés sur le Seigneur. Ou : furent affermis parce qu'ils s'étaient appuyés sur le Seigneur.

 

Le même peuple, la même épreuve. A cette occasion-là, nous est-il dit, en face de la même circonstance. Deux situations, Deux réactions opposées. Les uns sont écrasés, les autres sont relevés.

 

Mon frère, ma sœur, j'aimerais que tu puisses choisir le camp de Dieu, le langage du ressuscité, de celui qui a vaincu la mort, qui a vaincu le mal, de celui qui est déterminé, comme nous le présente l'apocalypse et qui est sorti sur son cheval blanc, en vainqueur et pour vaincre.

A toi aussi, l'Eternel donne la victoire sur tes ennemis, comme le dit Deutéronome 28 :7. Ces ennemis qui s'élèvent contre toi. Ils viendront à toi par un chemin et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins, nous dit la bible.

Une autre version dit : « lorsque tes ennemis se dresseront contre toi, le Seigneur fera qu'ils soient battus et qu'ils soient battus devant toi. Dieu fera qu'ils soient battus et qu'ils soient battus par TOI. Ils s'enfuiront pas sept chemins. Je dirais « les jambes à leur cou ». C'est la panique dans le camp de l'ennemi, la débâcle, quand on s'appuie sur l'Eternel et c'est la victoire parfaite pour celui qui fait ce choix.

 

Sept chemins : c'est donc une victoire entière, parfaite, totale. Pas de demi-victoire, de semi-défaite ; c'est tout ou rien.

Dans II Samuel 8 :13, et ce sera le verset de la conclusion, il est dit : au retour de sa victoire sur les Syriens, David se fit un NOM. Ou alors : une réputation, en battant dans la vallée du sel 18.000 édomites. Gloire au Seigneur !

 

David, au retour de sa victoire, se fit un nom ou se fit une réputation. Je me suis posé cette dernière question : quelle réputation avons-nous ? dans l'épreuve, la difficulté, au sein de l'Eglise, parmi les frères, les sœurs, dans notre famille, notre entourage, parmi le monde ?

Et surtout quelle réputation donnons-nous de notre Dieu, de l'Evangile de puissance et de la foi, là où Dieu nous a placés et à travers les circonstances qu'il permet pour nos vies.

 

Dieu nous parle, comme à Gédéon, devant l'impossibilité, l'épreuve, la difficulté, alors que nous sommes peut-être enfermés dans nos pressoirs, peur de l'ennemi, il nous dit « va avec la force que tu as, vaillant héros »! Quoi ? moi ? Seigneur ?! là tu t'es trompé ! non ! Vaillant héros et alors tes ennemis sauront que la victoire appartient à l'Eternel. Gloire au Seigneur ! Je serai avec toi et la victoire appartient à l'Eternel. Gloire au Seigneur !

 

Oh ! que Dieu nous ouvre le cœur, nous ouvre les yeux, peut-être change notre regard, ce matin. Que nous ne regardions plus aux conflits, aux luttes, aux difficultés, aux pleurs, aux larmes, à la souffrance, parce qu'il nous semble que nous perdons, humainement parlant. Que nous puissions regarder à Dieu. Lever les yeux, non plus vers les montagnes de difficultés, MAIS lever les yeux vers le Dieu vivant et vrai, lever les yeux vers celui qui nous tient, celui de qui rien de nous séparera.

 

Rien ne nous séparera de l'amour de Dieu. Celui qui est capable de nous apprendre, de nous transformer au sein de l'épreuve, de changer nos regards, de nous amener à tirer du bien là où il y avait le mal et de rentrer, en fait, dans la victoire et le triomphe de Jésus-Christ. Oh ! que Dieu trouve au milieu de nous un peuple de vainqueurs ! un peuple qui surmonte ! qui passe au-dessus, qui surmonte le mal par le bien et PAR SA FORCE ! Gloire au Seigneur !

 

                                                  AMEN.

 

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Et voici la prière d'E.F. à la fin de sa prédication :

 

Seigneur, nous sommes réunis devant Toi ce matin, et nous dépendons de toi. Nous nous attendons à toi. Notre secours n'est qu'en toi, Seigneur ! car nos appuis ne sont pas humains et ne sont pas charnels, ils ne sont pas en nous, Seigneur.

 

Nos regards, notre vision, ne sont plus humains ; nous ne regardons plus comme le monde regarde, Seigneur ! aux larmes, aux pleurs, à la souffrance, à ce que nous pouvons subir ou perdre, Seigneur, non ! nous voulons regarder à ce que nous gagnons en Jésus-Christ, à ce que tu crées en nous, à ce que tu déposes en nous, aux plans de Dieu qui s'accomplissent.

A la victoire de l'Agneau, au témoignage qui est porté.

 

Seigneur, mon Dieu, change nos larmes en chants de joie ! Seigneur, que le deuil soit changé en allégresse et que la victoire appartienne à l'agneau de Dieu dans nos situations, nos circonstances.

Ce matin, tu as parlé, tu as rappelé, Seigneur, à un cœur que tu es le Dieu qui fait justice, que tu es le grand Dieu, le Dieu suffisant, que tu es le Dieu qui console, le Dieu qui relève, le Dieu qui fait miséricorde.

Seigneur, mon Dieu, alors nous pouvons dire : JE SAIS et JE SUIS PERSUADE par le Seigneur qu'Il a le pouvoir de m'affermir et de me tenir jusqu'au bout dans sa présence.

 

A LUI la VICTOIRE ET L'HONNEUR !    AMEN !

 

 



08/06/2007
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