LES PANIERS DE YOLANDE

LES PANIERS DE YOLANDE

LE JOUR OU MON MARI A QUITTE LE DOMICILE CONJUGAL

LE JOUR OU MON MARI A QUITTE LE DOMICILE CONJUGAL

Il a tout laissé sur place :

·        les enfants qui avaient 8 et 10 ans

·        son entreprise artisanale

·        vidé le compte en banque

·        pris la voiture de la famille

 

Il me restait :

-         mes deux enfants,

-         le vieux tacot dont il se servait pour transporter son matériel de peintre

-         ET SES CLES SUR LA TABLE….

 

Il y avait aussi :

-         les clients qui téléphonaient :  « où est le peintre ? »

-                                                          « mon ravalement est en plan ! »

-         et les fournisseurs : « Pourquoi ma facture n'est toujours pas payée ? »

 

A cette époque, je ne travaillais pas car je m'occupais de la partie administrative de l'entreprise.

ET le R.M.I. n'existait pas encore……..    (on était en 1982)

Je n'avais rien qu'un toit pour m'abriter avec mes petits.

CETTE NUIT-LA : je me suis réveillée l'angoisse au cœur. J'étais anéantie. Je sentais qua la dépression me guettait…. Elle me tournait autour….. J'étais prête à tout lâcher..

Ma tête bouillonnait de questions.

Et j'avais peur ! toutes sortes de peurs… mais une peur dominait toutes les autres peurs : j'avais peur qu'on m'enlève mes enfants si je tombais en dépression. Au secours Seigneur !

Je n'avais plus de forces.

J'aurais voulu dire mon angoisse au Seigneur. J'aurais voulu lui dire : s'il te plait que je ne tombe pas en dépression ! je refuse la dépression ! j'aurais voulu lui dire : je ne veux pas perdre mes enfants ! je veux avoir la force de continuer….

MAIS je n'avais pas de mots…….

Alors je suis tombée à genoux au pied du canapé, la tête dans les mains. Je pleurais. J'aurais voulu crier mon angoisse….

Alors, se sont les langues qui sont venues et j'ai parlé, parlé en langues…

Je savais qu'en langues je disais tout au Seigneur. TOUT ce pourquoi je n'avais pas de mots… Je le disais en langues. Je racontais tout au Seigneur.

Tout sortait de moi dans ce parler en langues. C'était comme un fleuve (ce fleuve d'eaux vives dont parle les écritures) et ce fleuve emportait mes peurs, mon angoisse, mes pleurs.. tout s'en allait…

Cette chape de béton qui pesait sur ma tête : elle s'élevait, s'élevait pour disparaître dans les airs ! Et il en était de même de cette énorme boule dans ma poitrine qui m'empêchait de respirer.. voici qu'elle fondait ! comme de la glace sous l'action brûlante du soleil……

J'ai parlé en langues tout le reste de la nuit.

Alors IL est venu. J'ai vu –ce que je ne peux pas raconter – comme dit Paul « Je fus ravie en Esprit ». C'est là dans cet « espace-temps » que j'ai reçu cette parole :

« Considère les oiseaux du ciel…Ils ne sèment, ni ne moissonnent…Mais ton Père céleste en prend soin…. »

Quelle paix est descendue dans mon cœur….

IL allait prendre soin de moi et de mes « petits oiseaux » ! Je le SAVAIS d'une manière CERTAINE !

Lorsque je me suis relevée, je n'étais plus la même. J'acceptais la situation telle qu'elle se présentait, MAIS je ne serais pas seule pour l'affronter ! J'avais quelqu'un de PUISSANT AVEC moi ! et IL allait m'aider à faire face !

ET IL L'A FAIT !

C'est pourquoi « je raconterai…… » tout ce que Dieu a fait pendant cette période, car je n'ai rien oublié …..

 

Et c'est ainsi que DIEU est devenu MON EMPLOYEUR……………

Il me fallait trouver du travail et VITE !

Je me suis inscrite dans les Agences d'Intérim….

Et j'ai commencé par un remplacement de….. trois jours……

MAIS : pendant ces trois jours j'ai rencontré un artisan-peintre qui a accepté de finir le travail laissé en plan par mon mari…..  (-UN PROBLEME DE REGLE !) « Seigneur tu agis vite ! »

Puis les remplacements se sont succédés..

Cette Agence nous réglait tous les vendredis : C'était juste ce dont j'avais besoin !  c'est ain si que j'ai vécu « à la semaine »……Je travaillais une semaine et j'avais de quoi vivre la semaine suivante !  c'était aussi une marche par la foi, n'est-ce pas ?

MAIS je dois dire A LA GLOIRE DE DIEU qu'à partir de ce moment là je n'ai pas manqué d'un seul jour de travail !

Et puis quand même : voici qu'un vendredi, la secrétaire me dit : je regrette… je n'ai rien pour vous…..  oh la la !   et voici que le mardi était férié ! alors j'ai pensé « qui va m'embaucher dans ces conditions ?   la trouille !  « Seigneur ? comment je vais faire ?).

Savez-vous ?  vous vous en doutez ? vous avez raison ! le Seigneur a pourvu !

Le lundi matin dès 8 h. le téléphone sonne !  vite,  Yolande ! on vous attend TOUT DE SUITE chez……..  je cours, je vole….. et voici que c'était un remplacement de…. Trois mois ! et la journée du lundi ainsi que le jour férié m'ont été payés !

C'est comme ça que j'ai appris à vivre les miracles de Dieu ! car il y en a eu d'autres ! beaucoup d'autres !

Cette entreprise m'a ensuite rappelée souvent…. Pour deux semaines, ou une…

Et voici que le « tacot » tombe en panne !  plus de levier de vitesse : il se trimballait dans tous les sens…..  mais vu l'état de la voiture ce n'était pas la peine de réparer !

Que faire Seigneur ?

 

 

          Pour la suite, voir le module  intitulé "LA VOITURE"

 

 



25/10/2007
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