LES PANIERS DE YOLANDE

LA Maladie, selon Watchman NEE

Il m’est déjà arrivé, étant dans une situation difficile, de chercher de l’aide. Je cherche d’abord des personnes qui sont passées par là, et si je n’en trouve pas, je cherche des livres.

Avec qui, Seigneur, pourrai-je parler de ce qui m’arrive ?

J’ai pensé alors à Watchman Nee et à son livre « L’Homme spirituel ». Je savais que le dernier chapitre concernait la maladie, mais lorsque je l’avais lu, je n’étais pas d’accord avec monsieur NEE..  J’ai décidé de le relire. Et, là, mon approche fut différente.

Voici quelques phrases que j’ai relevées et qui m’ont, soit interpellée, soit confirmé ce que je sentais. En tous cas, cela m’a aidée. :

«  La première mesure à prendre en cas de maladie n’est pas de nous mettre en quête de guérison.

Il faut commencer par bannir toute anxiété et toute frayeur. (Dieu m’y avait conduite lors de mon parler en langues à l’hôpital).

Il faut se placer ensuite, résolument, dans la pleine lumière de Dieu pour s’examiner, pour apprendre s’il n’y a pas un manquement quelque part. Il faut se juger soi-même. Et, quoi que ce soit qu’Il nous signale, nous devons confesser la faute et rejeter le mal. Car Dieu peut se servir de la maladie pour nous aider à discerner nos manquements).

(Cela je l’avais fait avant l’opération).

Celui qui donne la maladie c’est Satan, mais toute maladie qui touche un chrétien lui vient par la permission de Dieu, dans le but de réaliser un dessein. »  (voir l’expérience de Job)

« Dieu ne veut pas que les siens doutent de son amour. Tout est mesuré par la main de Dieu. Le chrétien va-t-il opposer de la résistance à l’action de Dieu ? Ce que Dieu désire pour les siens dans l’affliction, c’est qu’ils oublient leur maladie pour fixer résolument leur regard sur Dieu.

Supposez que ma maladie soit SA volonté, suis-je prêt à l’accepter ? Suis-je capable de m’humilier sous la puissante main de Dieu sans plus LUI résister ? ou est-ce que je convoite dans la souffrance une santé qu’il n’est pas dans le dessein de Dieu de m’accorder pour le moment ? »

(Ne m’a-t-il pas dit « passage obligé » ?)

« Puis-je attendre que Son objectif soit atteint ?

Est-ce que je lutte pour obtenir ce que Dieu ne veut pas m’accorder maintenant ?

Dieu cherche à réaliser dans la vie des siens qu’ils ne discutent ni SA VOLONTE, ni SES METHODES.

Nous savons une chose :  nous appartenons au Seigneur absolument. Il ne peut donc rien nous arriver sans qu’Il le sache et qu’Il le permette.
De quelque côté que nous vienne une attaque, elle n’est pour nous que l’indication d’une intention spéciale de Sa part, et nous avons l’assurance de son indéfectible protection. »

N’était-ce pas ce que j’avais compris à travers la vision de la main de Dieu OUVERTE ?

J’ai souvent pensé, et dit : « Qui oserait venir m’enlever de la main de Dieu ? de toutes façons, personne ne pourrait ! »

« La mort

A moins qu’un chrétien n’ait la certitude que son œuvre est achevée et que le Seigneur n’a plus besoin de ses services sur la terre, il doit résister à la mort par tous les moyens.

C’est pourquoi, tant que nous n’avons pas mené à bonne fin la tâche qui nous est dévolue, nous pouvons être tranquilles et nous confier dans le Seigneur pour notre vie, même en face de signes physiques dangereux.

Jésus lui-même a échappé trois fois à la mort : Luc 4 :28/30 –  Jean 7 :1 et Jean 8 :59 parce que son heure n’était pas encore venue.

Nous non plus, nous ne devons pas mourir avant notre heure ! »

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Je cherche les trois versets cités par W. Nee :

Luc 4 : 28/30 : Ils furent tous remplis de fureur dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent cela. Ils se levèrent, le poussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’à un escarpement de la montagne sur laquelle leur ville était bâte afin de le précipiter en bas. Mais, lui, passant au milieu d’eux, s’en alla.

Jean 7 :1 après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait point parcourir la Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.

Jean 8 :59 : Là-dessus, ils prirent des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se cacha et sortit du temple. (certains manuscrits ajoutent : passant au milieu d’eux, il s’en alla).

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Je pense alors à l’apôtre Paul et à l’apôtre Pierre : ils ont été

prévenus. :

Paul : « Le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course….. »  2 Timothée 4 :6

Pierre : « Je sais, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître, que mon départ de cette tente est imminent » 2 Pierre 1 :14

Et même Jésus : « sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père… »

TOUS, ILS SAVAIENT.

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